<513>bieten sollet, dass währender dieser ganzen Campagne hindurch kein Officier von einer Armee zur andern über das, was passiret, correspondiren müsse. Davon Ihr auch dem dortigen Feldpostamt die gehörige Auflage zu thun habet.
Friderich.
Nach dem Concept.
13023. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
Kunzendorf, 6 juillet 1761.
...Il1 est sûr que nos ennemis suspendent leurs opérations jusques à ce que les Russes soient sur nos frontières; ceci pourra se faire à peu près vers le 12. Vous verrez par le papier ci-joint les nouvelles assez certaines que j'ai reçues de bonne main. Pour en revenir aux Russes, il faut que vous sachiez qu'ils étaient en trois corps; sur quoi je renforçai Goltz de 14 bataillons pour attaquer un de ces corps séparés. Goltze mourut, cela arrêta l'expédition. Depuis, comme le général Zieten y est venu, l'ennemi a changé de dessein et en veut à Breslau; Zieten n'a donc pas pu suivre le premier projet. Voilà Tottleben qui a été arrêté; son indiscrétion l'a trahi. Vous pouvez vous imaginer que cela arrive très mal à propos. Le général Zieten ne peut qu'attaquer une colonne de l'armée ou les prévenir, en occupant, comme vous l'année passée, le poste que Thadden a soutenu.2
Du reste, il faut agir du jour à la journée. Je ne puis pas détacher un homme; je n'ai que 50 escadrons, y compris les hussards, et 38 bataillons; avec cela je vois que j'aurai à faire à Laudon et O'Donnel. Je temporiserai, tant que je le pourrai avec sûreté; mais si cela devient trop sérieux, je rassemblerai toutes mes forces pour tomber sur le corps de celui que je croirai le plus facile à battre.3
Nous sommes ici tout comme je vous l'ai mandé dans ma dernière lettre.4 Laudon a avancé 2000 croates aux environs de Kœnigsberg;5 c'est ce qui a donné lieu aux faux bruits qui avaient couru. Tous ces gens attendent que les Russes leur donnent le signal de l'action.6 Je crois que cela nous mènera jusqu'au 14 ou 16 de ce mois; il n'y a pas là de quoi s'impatienter. Adieu, mon cher frère, je vous embrasse.
Federic.
1 In der Ausfertigung wird am Eingang der Empfang des Schreibens des Prinzen vom 2. Juli bestätigt.
2 Vergl. S. 512.
3 In der Ausfertigung folgt der Befehl an Prinz Heinrich, seinen Officieren die Correspondenz mit Officieren anderer Corps über militärische Vorgänge zu untersagen. Vergl. Nr. 13022.
4 Nr. 13011.
5 Vergl. S. 452. Anm. 6.
6 Dem General Treskow, welcher, Neisse 5. Juli, gemeldet hatte, in Neustadt seien 20 Pontons bei dem Bethlenschen Corps angekommen, wird am 6. Juli geantwortet: „Es ist sicher, dass die Oesterreicher werden warten wollen, bis dass die Russen auf denen schlesischen Grenzen sein werden; dieses ist die ganze Sache wegen derer Pontons, so zu Neustadt angekommen, damit Laudon entweder das dortige Corps hierwärts herüberziehen oder aber was dahin schicken könne.“ [Berlin. Generalstabsarchiv.]