Sonsten hat der Feind in der Lausnitz noch keine Bewegung gemachet, Laudon ist auch noch nicht aus dem Gebirge heraus; Ich vermuthe aber, dass er in ein paar Tagen ein Lager bei Peyle1 nehmen werde. Ich bin also noch nicht in denen Umständen, dass Ich genöthiget wäre, Euch an Mich zu ziehen; daher Ihr auch bis dato nur an die Russen, so Ihr vor Euch habet, gedenken sollet. Hier weiss Ich so viel, dass Laudon Lust hat, ein Lager bei Münsterberg zu nehmen. Ich erwarte nun nur mehrere Nachrichten vom Feinde, um zu sehen, was Ich gegen die Zeit werde zu thun haben.
Friderich.
Nach dem Concept.
13032. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN ET AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
[Pilzen,] 10 juillet 1761.
Je suis très satisfait de la fidélité et de l'exactitude avec laquelle vous continuez à me marquer tout ce qui s'est passé à la suite de la négociation entamée à Londres au sujet de la paix, et je serai bien aise, quand vous continuerez à me servir dans cette affaire avec le même zèle et dextérité que je vous connais, et dont jusqu'ici vous m'avez donné des marques distinguées.
Je me suis attendu à ce que la grande complaisance des ministres anglais pour la Russie né leur permettrait pas à se prêter aux instances que vous leur avez faites, pour instruire le sieur Porter conformément au désir de mon émissaire à la Porte.2 Aussi, en effet, je n'y perds rien par le refus qu'on vous en a fait.
La réserve dont le sieur [que] Bussy continue d'agir envers vous, n'est, selon moi, qu'une complaisance que, sans doute, la cour de Vienne a exigée de celle de la France, mais qui peu à peu cessera, quand on se trouvera plus avancé dans la négociation de paix avec l'Angleterre.
Mais ce qui m'importe plus [que] tout cela, c'est que [vous] veillez d'une attention extrême sur ce que l'Angleterre ne mollisse pas, quand les ministres traiteront sérieusement avec le sieur de Bussy sur les conditions de la paix avec la France et sur les préliminaires; enfin que vous preniez bien vos mesures pour prévenir tout inconvénient, de sorte que la restitution de mes États de Westphalie et l'engagement de n'assister la cour de Vienne et ses alliés que tout au plus par le simple contingent du traité de Versailles, et par aucun subside ni autre secours directs ou indirects, soit bien clairement stipulé dans le traité de paix avec la France, et que tout ceci ne soit négligé ou exprimé en termes vagues ou équivoques, tout comme mon ministre le comte de Finckenstein vous a déjà instruit sur ceci,3 et que je trouve bon à vous le ré-
1 D. i. Peilau (südwestl. von Nimptsch).
2 Vergl. S. 496.
3 Ministerialerlass d. d. Magdeburg 4. Juli.