<524> marcher sur l'ennemi, faute d'une cavalerie suffisante, et serai également faible contre les Autrichiens et les Russes, voilà pourquoi j'écris au général Zieten1 [de se retirer], après que les Russes se sont assemblés et qu'il ne saurait rien opérer avec succès, et de détacher 10 bataillons, avec 1 ou 2 régiments de dragons avec des hussards, pour prendre la position sur les hauteurs vers Hundsfeld que le général Thadden occupa l'année passée, et de s'y fortifier — tout cela aux ordres du général Knobloch —, et Zieten doit passer l'Oder de ce côté-ci pour couvrir Breslau, jusqu'à ce que j'aurai indispensablement besoin de lui et de ses troupes, où alors il pourra me joindre en un seul jour. J'espère que tout cela sera bien exécuté, et j'ai tout lieu de croire que l'ennemi me le mettra de si près que je serai indispensablement obligé de me battre contre lui.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
13036. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON TRESKOW, COMMANDANTEN VON NEISSE.
Pilzen, 11. Juli 1761.
Ich finde nöthig, Euch hierdurch im Vertrauen und mit Verbietung alles Eclats, davon zu machen, zu avertiren, dass, soviel Ich sehe und fast glaube, der Oesterreicher Dessein vorjetzo auf Oberschlesien gehe.2 Wann Ihr also hören und gewiss sein werdet, dass ein starkes oder ziemliches Corps vom Feinde über die Neisse dahin gehet, so sollet Dir Mir gleich auf drei oder vier Tage Brod vor Mein Corps d'armée präpariren lassen. Indessen glaube Ich nicht, dass die Manœuvres des Feindes und dessen Mouvements vor dem 16. dieses anfangen werden. Nach Meinen Nachrichten ist O'Donnel den 9. dieses von Zittau mit sein Corps aufgebrochen und marschirt durch Böhmen, um vermuthlich bei Braunau oder Trautenau zu dem Laudon zu stossen.
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.
13037. AN DEN GENERAL DER KAVALLERIE VON ZIETEN.
Pilzen, 11. Juli 1761.
Ich habe Euren Rapport vom 9. dieses heute früh erhalten. Ihr werdet aus Meinem Schreiben, so Ich Euch gestern Abend um 10 Uhr
1 Nr. 13034.
2 Auf einem Schreiben vom 11. Juli an den Prinzen Friedrich Eugen von Württemberg, welches von Werbungen der Freibataiilons handelt, findet sich der eigenhändige Zusatz: „Je crois, par tout ce que j'en peux juger, que les efforts des ennemis se porteront sur la Haute-Silésie; cela m'éloignera davantage de votre voisinage, mais, pourvu que la Fortune me seconde, j'espère que nous y déciderons aussi bien nos différends qu'ailleurs.“ [Stuttgart. Haus- und Staatsarchiv.j