Ich werde Euch von allem, so hier erfahre, avertiren; dahergegen Ihr Mir alles, was Ihr von den Russen und deren Manœuvres erfahret, gleich schreiben müsset.
Friderich.
Nach dem Concept.
13084. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN ET AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.
Giesmannsdorf, 25 juillet 1761.
J'ai tout lieu d'être très content et satisfait des nouvelles que votre Tapport du 10 comprend; je n'ai nul doute que vous ne continuerez à vous appliquer d'entretenir toujours les ministres dans ces sentiments à mon égard et à celui de mes intérêts dont ils viennent de vous donner de nouvelles assurances.
De la façon que le duc de Choiseul s'est expliqué envers le sieur Stanley, tout comme le sieur Bussy à milord Granville,1 j'ai tout lieu de présumer que la pacification entre l'Angleterre et la France — je l'entends toujours à mon inclusion de la façon concertée entre nous — ira grand train et sera bientôt constatée. Apparemment que la cour de France a voulu attendre le succès de son armée au Bas-Rhin ; comme à présent le prince Ferdinand a remporté, le 16, ce bel avantage connu déjà sur cette armée,2 je ne doute pas que, malgré tout ce que les Autrichiens remuent et offrent à la cour de France, celle-ci se prendra sagement et conformément à ses véritables intérêts, et que la réponse du duc de Choiseul au mémoire du sieur Pitt3 ne soit déjà arrivée à Londres, et qu'il coûtera peu aux ministres anglais d'arranger ce qui reste encore pour constater la paix à leur gré, et de pouvoir procéder alors à un concert, pour ce qui regarde la pacification de l'Allemagne, sur le pied dont vous êtes assez instruit de ma part. Il est nécessaire que je vous fasse observer encore un article qui m'importe beaucoup et qui est que vous veilliez avec attention à ce que, quand l'Angleterre conviendra avec la France sur ce que celle-ci retire toutes ses troupes de l'Allemagne, il ne soit oublié d'y comprendre nommément ce corps que le prince Xavier a eu jusqu'à présent à ses ordres, de sorte qu'il soit obligé de se retirer également en France, sans quoi les Français sauraient me jouer un mauvais tour, s'ils joignaient cedit corps du prince Xavier soit aux troupes de l'Empire en Saxe, soit aux Autrichiens.
Quand la paix entre la France et l'Angleterre sera constatée, il ne faut pas douter que la cour de Vienne ne voudra pas encore employer tous ses efforts pour parvenir encore ici à quelque décision en haine de cette paix.
1 Die Gesandten berichteten, Choiseul habe sich erklärt „d'une façon positive, tant pour ce qui concerne la cession du Canada que du Cap Breton, mais en insistant toujours sur la conservation de la pêche de Terreneuve“ . In ganz ähnlicher Weise habe sich Bussy ausgesprochen.
2 Vergl. S. 552. 553.
3 Vergl. Nr. 13032.