12604. A LA REINE DE SUÈDE A STOCKHOLM.
Leipzig, 25 décembre [1760].
J'ai été extrêmement sensible à la lettre que vous avez eu la bonté de me faire du 1er de ce mois. Je me flatte que vous aurez reçu celle que je vous ai dépêchée le 29 de novembre.164-2
Je suis charmé de vous avoir prévenue dans vos désirs, et mon envoyé Borcke n'attend que vos ordres pour vous remettre l'argent, par des voies sûres et sans qu'âme qui vive en puisse soupçonner quelque chose, à cet usage que vous souhaitez. Si je vois que le succès en sera secondé efficacement, et que les affaires de la Diète prennent le train désirable, de sorte que j'en saurais bien augurer pour le rétablissement de la paix avec la Suède, après la guerre la plus injuste qu'elle m'a déclarée frivolement, je continuerai à faire une autre remise encore, au moins aussi forte que la présente.
Je m'abandonne en tout ceci à votre sagesse et prudence, et vous connaissez les sentiments de mon cœur avec lesquels je suis tout à vous.
Federic.
Nach dem Concept.
164-2 Nr. 12557.