12827. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.
Meissen, 17 avril 1761.
Der König dankt dem Herzog für die in seinem Schreiben vom 15. April gemachten Mittheilungen.
Votre Altesse connaît l'empressement qui m'est ordinaire en toutes occasions pour prendre à cœur Ses intérêts, autant que mes facultés le permettent. Je saisirai avec plaisir la présente pour y contribuer au possible, et je donnerai tel ordre à mes ministres que vous le désirez.342-1 J'estime, cependant, qu'il conviendra d'attendre encore de s'expliquer à ce sujet jusqu'à ce que la cour de Londres sera plus d'accord avec la France qu'elle ne l'est encore, et qu'il ne faut pas que nous nous pressions d'abord là-dessus.
Federic.
La paix ne me paraît pas aussi prochaine qu'on semble l'annoncer. Un préalable indispensable est que les Français conviennent de leurs intérêts avec les Anglais; ce sera la base de la pacification de l'Allemagne. Mais ce congrès d'Augsburg, proposé sans armistice qui le précède, marque l a mauvaise volonté de la cour de Vienne, qui s'est prêtée par complaisance aux démarches pacifiques de la France, mais qu'elle élude par la tournure qu'elle leur donne, pour avoir le temps de tenter encore la fortune cette campagne. Vous verrez que je ne me trompe pas dans mon pronostic, et la paix ne se fera que lorsque les Français et les Anglais seront d'accord et qu'ils diront d'un air de dignité et sérieusement aux autres : « Accommodez-vous, c.....! »342-2
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei. Der Zusatz war in der Ausfertigung eigenhändig.
342-1 Es handelte sich um Berücksichtigung der Interessen des Herzogs auf dem Augsburger Congress.
342-2 So.