13143. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE MARGRAVE CHARLES.600-2
[Wahlstatt,] 16 août [1761].
J'ai reçu votre lettre,600-3 mon cher Margrave, et je suis bien aise que Laudon demeure si tranquille. S'il attend que nous attaquions les Russes, il attendra longtemps. J'espère que Prittwitz vous avertira de tout ce qu'il aura appris et vu du camp de Laudon. Je change mon camp à ce soir pour m'approcher de l'étang de Würben600-4 et, par conséquent, de l'armée, de sorte que les deux camps ne seront éloignés que d'un mille. Si Laudon veut vous attaquer, je pourrai toujours y arriver une heure avant lui.
Pour ici, les Russes ne m'attaqueront pas, mais je prends pourtant mes précautions en tout cas. Mœhring doit être de retour au camp, il<601> faudra mettre un de ses bataillons avec Prittwitz à la droite et l'autre à la gauche, au village où il a été. Adieu, mon cher margrave, je vous embrasse.
Federic.
Nous n'avons presque rien à manger ici.601-1
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
600-2 Die Berichte des Markgrafen Karl sind im August datirt am 16. nnd 17. aus Lohnig (vergl. S. 599. Anm. 2), am 18. aus Jenkau (ostnordöstl. von Jauer).
600-3 D. d. Lohnig 16. August.
600-4 Gemeint ist jedenfalls der Würcken-Teich (vergl. Anm. 1).
601-1 In einem zweiten Schreiben vom 16. bezieht sich der König auf das obige, welches er dem Markgrafen durch den Capitän Cocceji überschickt habe, „Darauf können Sich Ew. Liebden verlassen, dass die österreichische Kavallerie gestern brave Schläge bekommen und sich desfalls zurückgezogen, weil sie nicht durch das Défilé kommen können. Sonsten erwarte weitere Nachrichten von Ihnen.“