1479. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Podewils berichtet, Berlin 23. Juni, Hyndford bestehe ohne Unterlass auf die ihm in Aussicht gestellte Antwort.1 „J'envoie (pour cet effet à l'examen de Votre Majesté le projet d'une telle réponses2 dont je Lui ai parlé à Charlottembourg. Elle n'oblige Votre Majesté à rien, met la cour de Londres ni dedans ni dehors, mais s'en moque poliment et la laisse dans la même incertitude où elle était.“ 3 | Potsdam, 23. Juni 1744. Recht gut. Soll es nur ausfertigen lassen. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
1480. AU COMTE DE HYNDFORD, MINISTRE DE LA GRANDEBRETAGNE, A BERLIN.
Potsdam, 23 juin 1744.
Milord Comte de Hyndford. J'ai vu avec beaucoup de satisfaction, par la lettre que vous m'avez écrite du 17 du mois passé, et à laquelle mon voyage aux eaux de Pyrmont m'a empêché de répondre plus tôt, que le Roi votre maître Tend justice à la droiture de mes sentiments d'amitié pour lui, et qu'il est content de la réponse amiable et cordiale que je vous ai donnée à votre dernière lettre du 18 d'avril.
Comme vous ne m'y avez parlé que du danger dont les royaumes de la Grande-Bretagne se trouvaient menacés, je n'ai pu que vous répondre sur cet article-là, jugeant superflu d'entrer dans la discussion de matières dont il n'était pas question alors.
Je connais la nature des liaisons dans lesquelles je me trouve engagé avec Sa Majesté Britannique, tout comme elle reconnaîtra, à ce que je me flatte, la gradation stipulée dans notre traité d'alliance défensive, quand le cas en existe réellement.
Mais il ne me paraît pas aussi prochain par rapport aux États d'Allemagne de Sa Majesté Britannique, comme vous semblez le supposer; au moins, il n'y a pas de l'apparence que le Roi votre maître lui-même en soit persuadé véritablement, puisque sans cela Sa Majesté Britannique, selon sa prudence ordinaire, commencerait elle-même à pourvoir à la sûreté de ses États d'Allemagne, en y faisant revenir ses troupes électorales, n'étant pas naturel qu'un souverain qui en entretient pour la défense de ses États et de ses sujets, les veuille laisser, pour des subsides, à la disposition d'un autre, tandis qu'il croit lui-même être menacé et en avoir besoin pour les mettre à l'abri de toute insulte.
1 Vergl. oben S. 146. 147.
2 Die folgende Nummer.
3 Carteret sagte in der Folge zu Andrié : „Tout le monde s'apercevra que le Roi votre maître par cette lettre à milord Hyndford se moque de nous.“ Bericht Andrié's, London 14. Juli.