<188>faux-pas. Quant au sieur de Woronzow, vous pouvez déclarer hardiment que Sa Majesté Impériale, en égard de mon intercession, l'a déclaré comte du Saint-Empire. Quoiqu'il ait été impossible d'avoir des avis de mon ministre à Francfort sur les instances que je lui ai ordonné de faire à ce sujet, puisque l'Empereur a été attaqué de la goutte, néanmoins les ordres que j'ai donnés pour cela, ont été si pressants que je n'ai nulle raison de douter que l'Empereur ne voudrait accorder cette demande.
J'attends votre réponse sur tout ce que je viens de vous ordonner, par un courrier, mais vous aurez soin de me mander ce que je veux savoir d'une manière point vague, mais positive, pour n'être plus incertain sur le sort des affaires en Russie.
Federic.
Nach dem Concept.
1482. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.
Andrié berichtet, London 12. Juni: „Hier, milord Carteret me dit, en faisant tomber la conversation sur l'affaire d'Ostfrise: Vous voyez vous-même dans quel embarras nous serions actuellement, si, ainsi que le Roi votre maître l'avait souhaité,1 on avait inséré un article secret de garantie dans notre traité défensif.“ | Potsdam, 28. Juni 1744. Marque der englischen Freundschaft und wie sie es gerne haben möchten. |
Hoffmann berichtet, Warschau 20. Juni, dass er dem Befehle des Königs gemäss den Gerüchten von einem bevorstehenden preussischen Angriff gegen Polen2 öffentlich entgegengetreten sei, nachdem die Gerüchte in letzter Zeit an Intensität zugenommen hätten. „Il y a eu même des extravagants qui ont prétendu ridiculement que les raisons de Votre Majesté pour attaquer la Pologne se trouvaient comprises dans la déduction sur la succession d'Ostfrise, de laquelle ils ont sans doute entendu parler.“ | Er hat recht gethan, und soll er nur ferner auf solche Art continuiren. |
Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
1483. AU ROI DE FRANCE A LILLE.
Potsdam, 28 juin3 1744.
Monsieur mon Frère. J'ai vu avec une satisfaction infinie la façon prévenante dont Votre Majesté a voulu Se prêter à ce qui devait rendre nos intérêts inséparables à jamais.4 Je La prie de croire que j'y suis
1 Vergl. Bd. II, 279.
2 Vergl. oben S. 144.
3 In der Vorlage verschrieben : juillet.
4 Bezieht sich auf den Abschluss des Vertrages vom 5. Juni, vergl. oben S. 132. Am 13. hatte König Ludwig eigenhändig an den König geschrieben.