<231>et que vous me voudriez instruire par quelque mémoire raisonné sur les intelligences que vous avez avec les premiers, tant sur leurs noms et qualités que sur la manière qu'il faudra que je me prenne pour me servir utilement d'eux. Comme je serai en marche par la Saxe jusqu'au 27 ou 28 d'août, jour auquel je veux venir vers Aussig, je vous prie de faire toute la diligence possible que je sois informé de tout vers ce temps-là, et que les gens susdits me joignent. Je vous prie d'être assuré des sentiments d'estime avec lesquels je suis, Monsieur, votre très affectionné ami
Federic.
Nach dem Concept.
1521. AU PRINCE GUILLAUME DE HESSE-CASSEL A CASSEL.
[31 juillet 1744.]
Monsieur mon Cousin. Le courrier que mon capitaine Lekow vient de m'envoyer, m'a bien rendu la lettre de Votre Altesse du 28 de ce mois, et je Lui ai bien de l'obligation de toutes les nouvelles dont Elle me fait part de ce qui s'est passé jusqu'à présent auprès des armées du Haut-Rhin. Quant à la réponse que Votre Altesse a reçue de la part de Sa Majesté le Roi Son frère, au sujet de l'alliance à conclure entre la Suède et moi, j'avoue que les raisons qui y sont alléguées de la nécessité qu'il y a de se concerter préalablement là-dessus avec la Russie, me paraissent bien fondées. En attendant, je goûte parfaitement la proposition que Votre Altesse vient de me faire, d'inviter à présent, et en attendant l'autre alliance, le Roi Son frère comme duc de Poméranie au traité de l'Union, et Votre Altesse m'obligerait infiniment si Elle voulait S'ouvrir envers moi sur la manière la plus aisée dont on aurait à se prendre pour faire cette invitation.1 Je La prie d'être assurée de l'amitié et de la parfaite estime avec laquelle je serai à jamais, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le très bon cousin
Federic.
Nach dem Concept. Das Datum aus der Antwort.
1 Prinz Wilhelm antwortet, Cassel 6. August: „Votre Majesté aura la grâce de Se souvenir que, lorsque j'ai pris la liberté de Lui proposer l'invitation en question, j'ai été d'avis que l'accession qui s'ensuivrait pourrait entre autres faciliter la conclusion d'une alliance plus étroite entre Elle et la Suède. Je conserve toujours la même idée et j'imagine donc que, si Votre Majesté faisait cette invitation de Son chef propre, comme partie principale contractante du traité d'union, Elle resterait mieux le maître de la diriger à Ses fins que si elle se faisait d'abord avec le concours de tous les intéressés.“ In diesem Sinne wird am 11. August Graf Finckenstein in Stockholm instruirt; von demselben Tage ein beistimmendes Antwortsschreiben an den Prinzen Wilhelm.