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1397. AU MAJOR GÉNÉRAL COMTE DE ROTHENBURG A PARIS.

Potsdam, 18 avril 1744.

Vous vous souviendrez de ce que je vous ai marqué en date du 4 de ce mois, touchant les cadastres de Bohême que vous deviez me faire avoir ou du maréchal de Belle-Isle ou de l'intendant de Séchelles. Comme il me conviendrait fort d'avoir des copies exactes de ces cadastres, vous ne manquerez pas de faire toutes les instances possibles, pour m'en procurer la communication.

Outre cela, on m'a fait espérer, il y a quelque temps, que le maréchal de Belle-Isle m'enverrait un plan très exact de la ville de Prague, avec tous les ouvrages que les Français y ont faits, depuis qu'ils ont été en possession de cette ville, jusqu'à ce qu'ils en sont sortis.

N'ayant pourtant point reçu jusqu'à présent ce plan, je présume, ou que le maréchal ait oublié de me l'envoyer, ou qu'en chemin faisant il se soit malheureusement perdu; c'est pourquoi vous en devez parler audit maréchal, le priant en mon nom qu'il m'envoie encore une copie de ce plan, en quoi il m'obligerait infiniment. J'attends votre réponse sur ces deux sujets.

Federic.

Nach dem Concept.


1398. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Graf O. Podewils berichtet, Haag 14. April, iiber eine Unterredung mit dem Pensionär von Amsterdam, Bassecour. „11 me dit: je veux bien vous confier que ma ville croit que le Roi votre maître pourrait seul nous tirer de l'embarras où nous nous trouvons, et qu'elle souhaite fortement qu'on se concerte avec Sa Majesté sur les expédients propres pour y réussir et pour rétablir la paix ; mais il faudrait pour cela se parler avec franchise et, comme on dit, à l'oreille ; car en entamant d'abord la négociation dans les formes avec les États, ce serait tout gâter, d'autant plus que le secret n'en pourrait jamais être gardé. Vous ne sauriez ignorer non plus que ce serait inutilement que nous nous adresserions pour cet effet à l'Angleterre ou à la reine de Hongrie.“ ...

Potsdam, 19. April 1744.

Sr. Konigl. Majestät allergnädigstem Befehl nach soll dem Herrn Grafen von Podewils auf dessen hiereinliegende Relation dahin geantwortet werden, dass er den Pensionnaire Bassecour bei Gelegenheit par manière de discours sagen möchte, es wäre bekannt, wie Se. Königl. Majestät in dem vorigen Jahre zu wiederholten Malen Sich alle nur möglichste Mühe gegeben hatten, um einen Frieden zu vermitteln und zu Wege zu bringen. Es wäre aber auch bekannt, wie alles solches vergebens gewesen wäre, und die Engelländer so wenig als die Königin von Ungarn von einem Frieden etwas hören wollen, sodass die übele Intention der Engelländer sich dadurch genug am Tage geleget hätte. Beide nämlich, die Engelländer als der wienerische Hof, hätten gewiss noch