1589. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Camp de Kundratitz, 20 septembre 1744.
Mon cher Podewils. Prague, cette ville, que je n'aurais pas aussi facilement que je me l'imaginais, qui me coûterait tant de monde,288-3 enfin cette ville dont on a fait tant de bruit,' s'est rendue, comme vous l'aurez appris, de la façon la plus avantageuse pour nous.
A présent, nous marchons à Tabor et Budweis, pour nous rendre maître de ces postes et pour obliger le prince Charles et Batthyany de se replier sur la Haute-Autriche. S'ils ne le font pas, ils seront bien battus. Prince Charles a détaché en Bavière; il marche avec 40,000 hommes à Batthyany, qui en a 12,000. Bs veulent se mettre à Pilsen, mais je suis presque persuadé que je leur ferai changer de dessein, par la marche que je fais, et que mes troupes n'auront que de l'honneur de cette entreprise. Une bataille gagnée et la politique se tournera aussi fort à notre avantage. Enfin, je suis persuadé que je n'aurai pas le démenti de cette affaire. Adieu.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
<289>288-3 Vergl. oben S. 280.