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pris de quitter; il dit qu'il ne saurait commander sous un général français ... Il ajoute que, par sa qualité de général de l'Empire, il ne peut servir qu'un Empereur ... Je crois que Seckendorff voudrait faire le négociateur. Je ne sais s'il marche bien droit .... Je crois avoir remarqué que ce même maréchal soupçonne quelque négociation secrète entre Votre Majesté et la cour de Vienne. Il ne s'explique pas clairement, mais, lorsque je lui ai parlé sur la fausseté de ces bruits qui ont couru, je l'ai vu sourire et me demander à l'oreille: Où est allé le ministre d'État de Borcke?“1

maréchal de Tôrring vous a déclarés, m'a fait bien du plaisir; aussi l'assurerez-vous, quand l'occasion se présentera, de toute mon estime.

Si le maréchal de Seckendorff ne devine pas mieux sur les négociations qu'il voudra faire, que sur l'absence du ministre d'État de Borcke, il se trompera; puisqu'il n'y a ni mystère ni autres négociations qui l'ont mené en Prusse, mais que l'envie l'y a mené d'avoir une femme, et ayant cru de trouver ce qu'il cherche, il y est allé et s'est marié là à une veuve de condition, avec laquelle il reviendra en peu de jours ici à Berlin.

Federic.

Nach dem Concept.


1717. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 8. Februar 1745.

Der König befiehlt, dem Grafen Podewils im Haag „womöglichst mit nächstabgehender Post“ zu schreiben, „dass er sehr höflich mit dem Lord Chesterfield2 umgehen und ihm confidemment Namens Sr. Königl. Majestät insinuiren sollte, Höchstdieselbe wären gewiss, dass er, Lord Chesterfield, sehr gute Principia hätte, weshalb des Königs Majestät nichts mehr wünscheten, als dass solchen nur allemal gefolget werden möchte; er, der Graf Podewils, sollte sehen, ob er es dadurch adroitement nicht dahin bringen könnte, dass mehrgedachter Lord sich gegen ihn völlig ouvrirte.“

Dem Grafen Beess soll geschrieben werden, „dass, wenn das sächsische Ministerium sérieux wünschte, den König, ihren Herrn, zur Kaiserwürde zu bringen, es ein préalable wäre, dass es Se. Königl. Majestät wegen Dero Stimme gewinne; daher er, der Graf Beess, gleich aus dem Betragen des Ministerii würde urtheilen können, was desselben Vues hierunter wären. Denn dächte es mit Emst daran, so würde das Ministère anfangen, ihn, den Grafen von Beess, zu cajoliren und sich ganz



1 Ueber die Gerüchte, die sich an die Abwesenheit Borcke's aus Berlin knüpften, vergl. auch Preussische Staatsschriften I, 706 Arno. 2.

2 Dessen am 1. Februar erfolgte Ankunft im Haag Graf O. Podewils am 2. Februar gemeldet hatte.