1701. AU ROI DE FRANCE A VERSAILLES.
Berlin, 26 janvier 1745.
Monsieur mon Frère. Il semble qu'il y a une fatalité singulière qui, depuis quelques mois, se plaît à contrarier et à bouleverser tout ce qu'on édifie; il n'était point assez de la détention du maréchal de Belle-Isle: voilà l'Empereur mort, et la reine de Hongrie qui par la supériorité qu'elle a dans le collége électoral, regarde déjà la couronne impériale comme assurée sur la tête de son époux. Je prie Votre Majesté de me dire ce qu'Elle pense dans la crise terrible où sont les choses, quelles idées Elle a sur l'avenir et sur les remèdes qu'Elle regarde les plus convenables pour rétablir le mal. Je suis si affligé que je ne puis Lui en dire davantage, La priant de me croire à jamais avec la plus haute estime etc.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.