1832. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE EICHEL A CAMENZ.

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Beess berichtet, Dresden 4. Mai: „Saint-Severin croit observer de plus en plus une disposition favorable de la part de la cour d'ici de se rapatrier avec la sienne... Il m'a proposé, pour seconder ses vues, . . .de demander très humblement à Votre Majesté si Elle ne trouverait pas convenable que je recommençasse à parler de loin au comte de Brühl et à lui demander s'il n'y avait plus de moyen de rétablir entre Votre Majesté et son maître une union si nécessaire.“ Laut Nachrichten aus Polen werden an der schlesischen Grenze fünf Regimenter leichte Reiter zusammengezogen, um fur den Fall eines preussischen Einmarsches in Sachsen Schlesien zu verwüsten. Der aus Polen in Dresden eingetroffene Graf Sulkowski, Neffe des früheren Premierministers, bestätigt diese Nachricht. „Il croit que Votre Majesté pourrait encore traverser ce dessein pernicieux, en gagnant le Grand-Général de la couronne de Pologne,151-1 qui trouverait assez de moyens d'empêcher la marche et la position dangereuse de ce corps-là. Du reste. Elle jugera Elle-même s' il ne serait pas utile, pour engager d'autant plus la famille de Potocki dans Ses intérêts, de prendre à Son service ce comte Sulkowski, dont les deux oncles sont étroitement liés avec cette maison-là.“

[Camenz, 9 mai 1745.]

Je ne veux point qu'il parle à Brühl, je ne veux pas non plus que Saint-Séverin nomme mon nom en Saxe; ainsi Beess doit être là comme un homme civiliter mortuus. Les Saxons ont pris le parti de m'attaquer, cela est sûr; ainsi tout ce que l'on pourrait faire pour l'éviter, serait plutôt une marque de faiblesse qu'une démarche utile. On doit écrire à Varsovie, à Hoffmann,151-2 et au général de Pologne, pour voir si cela pourra produire quelque effet. Je ne veux point de ce Sulkowski, il ne me peut faire aucun bien.

H doit seulement prendre garde aux arrangements militaires de la Saxe. Même ordre à Cagnony, et dès que les Saxons auront passé ma frontière, il faut qu'il décampe de Dresde.

Fr.

Andrié berichtet, London 23. April, Harrington habe ihm mitgetheilt, dass ein am 19. März 151-3 aus London an Robinson

Que tout le monde parle d'une révolution dans le ministère d'Angleterre, en faveur de Carteret; que

nach Wien abgefertigte Courier dort erst am 3. April eingetroffen sei; Robinson hatte laut seines Berichtes von diesem Tage dem wiener Ministerium die Vorschläge des englischen Hofes noch nicht überreichen können; doch hofft Harrington bereits mit dem nächsten Paquetboot die österreichische Antwort zu erhalten.

je m'étonne qu'il n'en dise pas le mot. Ici il faut copier le discours de Chesterfield152-1 de la relation de Podewils de la Haye, et dire à Andrié que par tout cela il paraît qu'il est la dupe du ministère anglais, qu'il y a peut-être longtemps que la réponse de Vienne est venue, mais que, pour m'amuser et me retenir plus longtemps dans l'incertitude, on ne me la rend point. Il faut lui expliquer le soupçon que j'ai sur la duplicité du roi d'Angleterre, qui paraît se confirmer par l'envoi de Busch à Vienne et par la dernière remise d'argent venue d'Hanovre à Dresde,152-2 dans un temps ou le roi d'Angleterre n'ignore point que c'est contre moi que l'on en veut faire usage. Andrié doit s'expliquer sur tous ces points.

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande der Berichte. Demgemäss Immediaterlasse an Beess und Andrié, Camenz g. Mai.



151-1 Graf Potocki. Der König richtet in Folge dessen an den Krongrossfeldherrn ein später von sächsischer Seite veröffentlichtes Schreiben, das im Ministerium concipirt und „Camenz, 6 mai“ zurückdatirt ist. Vergl. Preussische Staatsschriften I, 680; ebendaselbst ein zweites, gleichfalls im Ministerium concipirtes Schreiben an denselben, d. d. Rohnstock, 5 juin.

151-2 Im Original ist verschrieben: Pollmann; dieselbe Verwechselung Bd. I, 86; Bd. III, 182.

151-3 Vergl. S. 89.

152-1 Vergl. S. 149.

152-2 Vergl. S. 147.