1853. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE PODEWILS A LA HAYE.

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Graf O. Podewils berichtet, Haag 14. Mai: „L'on ne saurait comprendre l'imprudence des généraux de l'année alliée et surtout du comte de Königsegg, dont on avait la plus haute opinion .... J'en ai pris occasion d'insinuer à divers Régents

Camenz, 22 mai 1745.

Mon cher Podewils. Je suis très content de la façon dont vous vous êtes conduit envers les Régents, et de l'interprétation que vous leur

que, suivant tontes les apparences ce général avait des ordres secrets de la cour de Vienne de tout hasarder, d'autant plus que cette cour ne pouvait qu'y gagner, quelle que fût l'issue de cette action, se flattant qu'une issue malheureuse animerait davantage l'État contre la France et l'entraînerait dans ses vues contre cette couronne, et que peut-être même le peuple se soulèverait pour demander un stathouder, ce qui convenait tout-à-fait au système de la cour de Vienne. Je remarque, Sire, que ces insinuations que je glisse sans affectation dans mes entretiens, ne laissent pas de faire quelque impression.“

avez donnée de la conduite du comte de Königsegg. Mandez-moi quelles suites pourra avoir cet événement en Hollande; si vous croyez que cela pourrait les déterminer à la paix, ou si vous pensez que, revenus de leur première frayeur, ils suivront leur ancienne conduite, si cet événement changera leur façon de penser sur mon sujet, s'ils se flattent de redresser leurs affaires, s'ils inclinent plutôt à me détacher de la France ou s'ils pensent à une paix générale; en un mot, tous les effets que cette déroute aura produit sur l'esprit du peuple, sur celui des Régents, et ce que vous jugez qu'en pourront être les conséquences.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.