1882. AU PRINCE GUILLAUME DE HESSE-CASSEL A CASSEL.

Camp de Borzitz, 15 juin 1745.

Monsieur mon Cousin. Je viens de recevoir la lettre que Votre Altesse m'a écrite le 3 de ce mois, et Lui suis infiniment obligé des protestations sincères et pleines d'amitié qu'Elle veut bien me réitérer à l'occasion de la réquisition que j'ai faite des troupes auxiliaires hessoises, selon le traité qu'il y a entre moi et Sa maison. Grâce à Dieu que je n'en suis plus si pressé, après l'événement de la victoire dont la bonté céleste a béni mes armes contre les ennemis qui venaient assaillir de la manière la plus injuste ma Silésie; événement dont je ne doute pas que mon ministre, le comte de Podewils, n'ait déjà mandé des particularités à Votre Altesse, et qui me met en état d'attendre avec tranquillité la réponse du Roi Son frère. Elle sera persuadée que rien ne saurait arriver à Lui et à Ses intérêts dont je ne prendrai pas sincèrement part, regardant toujours ceux-ci comme les miens propres; aussi me fera-t-Elle la justice d'être assurée que rien ne saura altérer les sentiments d'amitié la plus cordiale et de la haute estime avec lesquels je serai à jamais, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le très bon cousin et très fidèle ami

Federic.

Nach dem Concept.