2067. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.
Mittlau, non loin de Bunzlau, 21 novembre 1745.
Tout est dans la même incertitude qu'il y a huit jours. Je ne puis rien mander d'ici, sinon que les troupes légères des ennemis sont entrées du côté de Hirschberg, mais rien en Lusace; ou ils attendent quelque chose que j'ignore, ou ils ont changé de dessein, ou je n'y comprends rien.341-1 Votre politique est à présent dans la même incerti<342>rude, mais ce mois ne s'écoulera pas que de notre côté tout se débrouillera. Je ne puis, sur ma conscience, vous dire autre chose, peut-être en saurez-vous davantage de Halle. Adieu.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
341-1 Eichel schreibt an demselben Tage an Podewils: „Einige wollen muthmassen, dass es eine Leurre vom Feinde sei, damit Ihre Königl. Majestät nach Dero bekannten Vivacité eher in die Lausnitz als die Oesterreicher marschiren sollten, um alsdann in Russland so mehr schreien zu können.“