2259. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.
Chambrier berichtet, Paris 17. Juni, er habe dem Marquis d'Argenson bemerkt: „Que Votre Majesté n'avait nul prétexte ni raison légitime de menacer la Hollande; que, si Votre Majesté le faisait, Elle devait S'attendre que tous les préparatifs de la Russie Lui tomberaient sur les bras, et que cela ferait le second tome des embarras dans lesquels était Votre Majesté l'année passée, auxquels la France n'a pu porter aucun soulagement.“ | Charlottenbourg, 28 juin 1746. J'ai reçu la relation que vous m'avez faite le 17 de ce mois, et vous sais bon gré de la réponse très sensée et fort judicieuse que vous avez faite au marquis d'Argenson, lorsque celui-ci vous a voulu parler sur les inquiétudes qu'il prétend que je devrais donner aux Hollandais pour faciliter l'ouvrage de la paix avec la France, ou, pour le dire plus naturellement, que je leur doive tirer l'épine du pied pour me l'enfoncer; aussi devez-vous continuer à tenir le même langage, quoiqu'en vous servant toujours de termes fort honnêtes et très polis, aussi souvent que les ministres de France voudront revenir à la charge sur ce sujet-là. Au reste, je connais trop votre zèle pour mon service et votre fidélité pour que je doive douter un moment que vous ne redoubliez votre attention dans un moment si critique que le |
présent, pour veiller à ce qu'il ne se fasse rien de préjudiciable à mes intérêts, et que la paix ne se fasse pas sans mon inclusion. Federic. |
Nach dem Concept.