2501. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Berlin, 21 janvier 1747.

J'ai été sensible d'apprendre, par la relation que vous m'avez faite le 6 de ce mois, le bon pli que les affaires des bien intentionnés commencent à prendre. J'espère que cela continuera et qu'on ne se laissera point intimider par les démonstrations guerrières de la Russie et par ses menaces, qui seront difficilement réalisées. Je crois prévoir que le moment de la conclusion de l'alliance entre moi et la Suède ne sera pas si prompt, et je suis d'opinion que, quand même il n'y aura aucun changement parmi les membres du comité secret, on viendra nonobstant de cela fort lentement à la conclusion de cette alliance. Cependant vous, qui êtes sur les lieux, en saurez toujours mieux juger que moi.

Federic.

Nach dem Concept.