2604. A L'ENVOYÉ DE SUÈDE DE RUDENSCHÖLD A BERLIN.
Potsdam, 17 avril 1747.
Monsieur. Ayant appris que deux de mes gardes du corps, désertés il y a peu de temps, nommés Bendemann et Stelcke, se sont retirés à la ville de Loitz, ville située un mille, à peu près, de Demmin, je comprends bien qu'ils ne sauraient être réclamés, faute d'un cartel réciproque. Mais comme je crois que les règles de la politesse entre deux puissances amies et voisines y pourraient suppléer, je vous prie de faire, par amour de moi et de l'affection que je vous porte, tout ce qui dé<367>pendra de vous, pour me faire rendre ces deux gens, ce que je reconnaîtrais comme il faut. Sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Königl. Schwedischen Reichsarchiv zu Stockholm.