2745. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BERLIN.

Berlin, 20 août 1747.

Monsieur. Je vous suis bien obligé des explications que vous venez de me donner par rapport aux sentiments de M. de Puyzieulx. Rien n'aurait pu, en effet, m'être plus agréable. Toutefois, je crois d'une nécessité indispensable d'ôter à mes amis tous les soupçons qu'on peut leur avoir inspirés contre moi, car vous sentez vous-même que rien ne saurait altérer davantage une bonne intelligence et une confiance mutuelle que ces mêmes soupçons, auxquels je ne cesserai de porter d'autant plus d'attention que je connais les mauvaises tournures que les Autrichiens et ceux de leur parti tâchent de donner à tout ce qui me regarde, pour mettre de la défiance entre moi et la France. Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach dem Concept.