2757. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A DRESDE.
Gräbschen, 3 septembre 1747.
J'ai bien reçu votre relation du 26 d'août dernier. Il me semble que les défaites dont se sert le comte de Brühl pour tranquilliser les<473> ministres étrangers, sont des plus impertinentes; cependant il ne faut pas que cela vous embarrasse, de même que les entretiens si fréquents que vous savez;473-1 vous tâcherez plutôt de faire de votre mieux pour ne pas faire paraître que vous soyez aucunement ombragé à cet égard, étant bien persuadé, quant à moi, que tout ce babil ne saurait aboutir à rien d'important.
Pour ce qui est de la prolongation du traité de subsides de la France avec la Saxe, elle s'est faite effectivement;473-2 cependant la France est bien aise d'en garder encore le secret.
Au reste, je serais bien curieux de savoir de vous si les officiers saxons que je rencontre partout ici, pourraient y avoir été envoyés pour espionner ce que j'y puis faire.
Federic.
Nach dem Concept.
473-1 Vergl. S. 468.
473-2 Vergl. S. 470 Anm. 1.