2775. AU MINISTRE D'ÉTAT BARON DE MARDEFELD A BERLIN.

Potsdam, 26 septembre 1747.

J'ai vu avec satisfaction tout ce que vous m'avez mandé par la lettre que vous venez de me faire du 24 de ce mois. Vous réitèrerez au marquis de Valory mes remercîments de la confidence que le marquis<487> de Puyzieulx m'a fait faire par lui,487-1 et des assurances qu'il y a jointes à mon égard, le priant, au reste, d'être assuré de mon parfait retour.

Quant à l'affaire de Magdebourg, vous insinuerez encore au marquis de Valory que, quelque grande que fût ma déférence à tout ce que le Roi son maître désirait de moi, je n'étais cependant pas à même de changer de résolution dans l'affaire en question; que je ne pouvais pas ôter à la ville de Magdebourg un privilége dont sa conservation dépendait en bonne partie et dont la suspension depuis quelque temps lui avait causé bien du préjudice; que je ne faisais autrement que ce que l'on ferait en France, si quelque puissance étrangère voulait insister à ce qu'on abolît quelque privilége considérable de la ville de Bordeaux, et que, pour m'expliquer confidemment avec le marquis de Valory, je me persuadais que tout ce que sa cour avait fait d'intercession sur cette affaire en faveur de la Saxe, s'était fait par manière d'acquit et tout comme je m'étais intéressé en faveur de l'abbesse de Münster-Bilsen.487-2 Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.



487-1 Mittheilungen über bisher ergebnisslose Besprechungen zwischen Puyzieulx und Lord Sandwich zu Lüttich, die vielleicht zu einem Congresse führen würden, auf welchem Frankreich sich für die Garantie für Schlesien verwenden werde.

487-2 Acten über die Intercession für die Aebtissin liegen nicht vor.