<139> dernier. S'il se rencontrait que vous eussiez occasion de parler encore à se secrétaire d'État avant son départ pour l'Allemagne, vous lui diriez, après lui avoir fait un compliment convenable de ma part, que nous étions ici à attendre les propositions que la Grande-Bretagne voudrait nous faire, que nous en conviendrions facilement, dès qu'elles nous seraient parvenues, pour nous lier le plus étroitement ensemble.
Federic.
Nach dem Concept.
3110. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A HANOVRE.
Potsdam, 13 juin 1748.
J'ai bien reçu votre rapport du 9 de ce mois, et comme j'espère que votre fluxion vous aura quitté à présent, vous n'aurez sans doute pas manqué de faire déjà votre cour à Sa Majesté Britannique, laquelle, selon que je m'en flatte, vous aura apparemment fait un accueil gracieux et favorable.
Pour ce qui est du ministre de Mecklembourg, le baron Teuffel, je puis vous dire pour votre direction que je me trouve sur un très bon pied d'amitié et d'intelligence avec le Duc son maître. Je pense qu'il pourra vouloir s'adresser à vous sur des excès qu'auraient commis les miens qui sont en recrue1 dans le Mecklembourg, et je veux qu'en ce cas vous preniez tout ce qu'il vous en dirait, simplement pour m'en faire votre rapport, et que vous le tâtonniez d'ailleurs sur ce qui fait le sujet de son séjour à Hanovre.
Federic.
Nach dem Concept.
3111. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Potsdam, 15 juin 1748.
Il m'est agréable de voir, par votre dépêche du 5 de ce mois, que vous commenciez à envisager les affaires dans leur vrai point de vue. Je n'ai jamais douté qu'il ne restât aux Autrichiens beaucoup de mauvaise volonté contre moi, qu'ils ne fissent leur possible pour agacer les Russes et les mettre du jeu, afin de rompre par là les conférences de la paix qui doit se conclure, d'être en état de continuer la guerre et même d'entreprendre sur moi. Mais en considérant :
1° Que la reine de Hongrie avait accédé purement et simplement aux préliminaires;
2° Que les deux Puissances maritimes et la France avaient déclaré de vouloir soutenir les arrangements qu'elles venaient de prendre par les préliminaires;
1 Sic.