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qu'il me serait possible, et qu'en cas que je me visse obligé de faire tant que de la donner, ce ne serait alors que dans le sens de la paix de Dresde, savoir uniquement des provinces de l'Autriche situées en Allemagne.

Federic.

Nach dem Concept.


3277. AU CHAMBELLAN D'AMMON A AIX-LA-CHAPELLE.

Potsdam, 30 septembre 1748.

Je vous ferai rescrire sur votre dépêche du 20 de ce mois et faire certaine communication par le département des affaires étrangères. Pour ce qui concerne l'inclusion de la garantie de la Silésie dans le traité définitif de paix, vous insisterez invariablement pour qu'elle s'y fasse, et vous ne vous laisserez détourner par rien au monde, pour que vous n'y dussiez appuyer fort et ferme. Quant à mon accession à ce traité de paix,1 il faudra bien, la France y ayant une fois permis l'insertion de l'article qui la demande, que je m'y prête à mon tour, dès que les parties contractantes dudit traité n'en voudront point démordre. Vous vous tiendrez cependant encore boutonné là-dessus, et vous ne vous expliquerez ni en blanc ni en noir, avant que vous n'ayez reçu mes instructions ultérieures sur la manière dont devra se faire cette accession de ma part. Au reste, je ne suis point content du tout de votre façon de chiffrer, et je veux que vous n'aventuriez plus à l'avenir votre chiffre, en entrelardant les endroits que vous chiffrez, de passages entiers écrits en clair.

Federic.

Nach dem Concept.


3278. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Potsdam, 3 octobre 1748.

Vous aurez vu, par le post-scriptum de la dernière dépêche du sieur d'Ammon, la situation où se trouve actuellement à Aix-la-Chapelle l'affaire de la garantie de la Silésie et de quelle façon le comte de Sandwich s'est expliqué à ce sujet. Comme je veux bien me prêter à garantir à la république de Hollande la nouvelle barrière qu'on va lui constituer dans les Pays-Bas, pourvu que la République se prête en même temps à me garantir toutes mes possessions de la Silésie et du comté de Glatz, j'ai bien voulu vous faire savoir mes intentions là-dessus, afin que vous en puissiez instruire convenablement le sieur d'Ammon et faire expédier en même temps les autorisations nécessaires qu'il vient de demander par la susdite dépêche, pour s'en servir selon que les circonstances l'exigeront. Ce qui me ferait un plaisir sensible, est si le sieur d'Ammon savait profiter de cette ma démarche, afin que je puisse être



1 Vergl. S. 225.