<387> là-dessus, tout comme vous le ferez en général, aux instructions que le comte de Finckenstein vous a laissées à son départ de Pétersbourg. Vous serez attentif à tout, et vous ne vous laisserez point endormir par de fausses et trompeuses apparences.
Federic.
Nach dem Concept.
3487. A LA PRINCESSE ROYALE DE SUÈDE A STOCKHOLM.
[Potsdam], 22 février 1749.
L'humeur entreprenante du chancelier de Russie et sa haine pour le Prince-Successeur et pour les Suédois ne pouvant que donner de justes inquiétudes pour la tranquillité du Nord, il importerait de savoir si l'on a déjà formé un plan de conduite relatif au décès du roi de Suède et applicable à tous les cas possibles, et, cela étant, je verrais avec plaisir qu'on m'en fît une communication amiable. Et comme j'ai de fortes et solides raisons pour croire que l'intérêt de la nation et du Prince-Successeur en particulier exige absolument qu'on ne touche pas le moins du monde à la forme du gouvernement et qu'on attende pour cet effet des circonstances plus favorables, qui ne tarderont pas à se présenter, je souhaiterais encore de savoir s'il n'y aurait pas moyen de borner la Diète extraordinaire à la simple reconnaissance du nouveau Roi et si l'on ne pourrait pas convoquer les États à Upsala, qui est le lieu du couronnement, et éviter par là la tenue d'un comité secret, qui entraînerait infailliblement des longueurs, des discussions et peut-être même des intrigues dont les cours de Russie et de Copenhague ne manqueraient pas de profiter.
Federic.
Nach dem Concept.
3488. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
Finckenstein berichtet, Berlin 21. Februar: „J'ai l'honneur d'envoyer très humblement à Votre Majesté la note cijointe,1 concernant les affaires de Suède. C'est une idée que je soumets à Ses lumières; je ne sais si elle sera goûtée à Stockholm, mais il me semble qu'elle épargnerait bien des embarras et des inconvénients.“ | Potsdam, 23 février 1749. J'ai bien reçu à la suite de votre lettre du 21 de ce mois la note que je vous ai demandée concernant les affaires de Suède. J'ai reconnu avec satisfaction la solidité des réflexions que vous y avez mises, et ne laisserai point d'en faire an usage convenable. Federic. |
Nach dem Concept.
1 Die von Finckenstein überreichte Note ist wörtlich dem unter Nr. 3487 abgedruckten Schreiben an die Kronprinzessin von Schweden zu Grunde gelegt, nur steht in dem Schreiben statt Sa Majesté überall die erste Person und statt et de Leurs Altesses Royales en particulier : et du Prince-Successeur en particulier. Vergl. auch S. 389.