fois, peut-être en pourrait-on tirer quelque parti; toujours sage et circonspect comme est le sieur Vockerodt, on ne risquerait rien par là et on pourrait peut-être trouver moyen de rectifier les idées du nouveau venu sur bien des choses.“ | reich vor einen rüden und opiniatren Menschen bekannt, auch eine pure Creatur von Bestushew ist; vielmehr wird sich der Geheime Rath Vockerodt sorgfaltig [in Acht nehmen], dass er ihn nicht dupiret. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
3534. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.
Potsdam, 11 mars 1749.
Par un rescrit que je vous ai fait expédier du département des affaires étrangères et qui vous parviendra à la suite de cette lettre, vous verrez les raisons que j'ai eues pour faire quelques arrangements dans mon militaire, pour me mettre, à la fin, dans un état de défense contre des voisins dont les démarches et les préparatifs qu'ils font, ne me laissent presque plus douter de leurs mauvaises intentions à l'égard de la Suède et de moi. Comme je n'ai nul lieu de douter que mes ennemis ne veuillent encore se saisir de' cette occasion, pour souffler aux ministres de France des faussetés à mon égard et m'attribuer calomnieusement des desseins controuvés par eux-mêmes, ma volonté est que vous devez dire au marquis de Puyzieulx qu'après tant d'avis que j'avais reçus“ et qui continuaient à m'entrer de jour en jour des grands armements des Russes et des Autrichiens et des campements dont ils voudraient entourer mes frontières au printemps prochain, je m'étais vu obligé, à la fin, de songer aussi à ma sûreté et de donner en conséquence des ordres à tous mes régiments afin d'être ensemble le 15 du mois d'avril qui vient, chacun dans ses quartiers ordinaires, et que je faisais remonter tout-à-fait ma cavalerie; que tous ces arrangements-ci ne se faisaient que dans la seule vue de ne pouvoir être surpris de ceux qui voudraient attaquer, et que lui, M. de Puyzieulx, pouvait être fermement assuré que je ne remuerai point et que je resterai tranquille jusqu'à ce que mes ennemis m'attaquent et entrent dans mon pays, mais qu'alors je me défendrais au possible; que j'étais persuadé que la France ne saurait qu'approuver la résolution que j'avais prise pour me garantir de toute surprise de la part dè mes ennemis, mais que, encore une fois, M. de Puyzieulx pouvait être sûr qu'à moins que mes ennemis ne m'entamassent, je ne branlerai du tout, me voulant en attendant prêter de bien bon cœur à toutes les mesures convenables que la France voudrait employer pour conjurer l'orage qui menaçait le Nord et pour conserver la paix et la tranquillité de l'Europe.
Au surplus, vous insinuerez en même, temps à M. de Puyzieulx qu'il ne fallait pas envisager la reine de Hongrie comme très faible et hors d'état de troubler la paix et le repos public; qu'au contraire j'avais