an einer kriegerischen Intervention in Schweden aufzufordern,1 dass aber Tessin und Rudenschöld diese Nachricht, die dem Geschäftsträger durch den ersten Commis im englischen auswärtigen Ministerium, Stone, zugegangen zu sein scheine, für eine fausse confidence“ halten, um Schweden zu übereilten Schritten oder zu einer unvortheilhaften Unterhandlung zu veranlassen. | faite du 4 de ce mois, pendant qu'on ne peut voir que fort confusément dans les vrais projets des ennemis; ainsi, le meilleur conseil que je crois pouvoir donner làdessus, est que la Suède ne se laisse point endormir par les apparences, mais qu'elle fasse ses arrangements militaires de la sorte qu'elle soit préparée à tout événement, de manière qu'en cas qu'elle soit assaillie, elle puisse au moins se soutenir vigoureusement contre les premiers chocs et ne soit pas décontenancée et mise en bredouille dès le commencement. Elle n'a qu'à imiter mon exemple, qui suis à présent après à me mettre dans un état de défense qui ne saura ombrager personne, mais qui me garantira de toute surprise. Si heureusement les affaires se tournent de façon que ces préparatifs soient gratuits, il ne faut qu'un jour pour s'en défaire. Voilà ce que vous insinuerez et recommanderez de ma part à MM. de Tessin et Rudenschöld. Vous ajouterez confidemment que, selon ma croyance, il ne faudra pas trop compter sur l'assistance de la France, et qu'il était à craindre que la Suède n'en ait à espérer que de belles paroles, et des subsides, encore, qui peut-être lui seront payés fort irrégulièrement. Au surplus, comme je viens d'apprendre de lieu très sûr et de manière à y pouvoir tabler fermement, que le Danemark n'est pas encore lié avec les deux cours impériales, et que le chancelier Bestushew remue fort de disposer la cour de Vienne à faire un envoi solennel à la cour de Danemark, afin de l'attirer dans leur parti et encore de la détacher tout-à-fait de la France, sous l'espérance que l'on pourrait substituer des subsides anglais à ceux que la France lui a payés et l'aider au surplus dans l'affaire de Holstein — en considérant tout ceci, je crois qu'il y aurait peut-être encore moyen de raccommoder la Suède avec le Danemark, si la France voulait s'y interposer, laquelle je seconderai de mon mieux, et en ce cas-là je penche assez au sentiment que, si la guerre au Nord pouvait être entièrement prévenue par un sacrifice que le Prince-Successeur ferait de sa succession au Holstein, l'on ne devrait point le refuser, puisqu'assurément, entre tous les malheurs qui sauraient lui arriver, ce serait le moindre. Federic. |
Nach dem Concept.
1 Vergl. S. 413.