<97> embarrasserai guère, et ses ostentations, pour vaines et frivoles qu'elles sont, ne me feront naître le moindre petit souci.
Federic.
Nach dem Concept.
3047. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.
Potsdam, 7 mai 1748.
J'ai reçu votre dépêche du 26 d'avril dernier. Selon les apparences, l'Angleterre se trouve tout-à-coup être si fatiguée de la guerre qu'elle commence à souhaiter la paix avec un empressement égal à celui qu'elle témoignait autrefois pour la continuation de la guerre. Le nouveau ministre d'Angleterre à ma cour, le chevalier Legge, y est arrivé actuellement, et quoiqu'il ne se soit encore découvert pour rien, je pense cependant être fondé à croire que les Anglais voudront se servir de ma médiation. Dès que je saurai quelque chose avec assurance sur cet article, et que le susdit ministre se sera expliqué et nous aura dévoilé les sentiments de l'Angleterre à cet égard, je vous en ferai écrire alors tout au long, pour vous en mettre au fait.
En attendant, vous pourrez très bien faire là-dessus quelque ouverture préalable au marquis de Puyzieulx, en lui insinuant, quoique toujours en confidence, qu'il paraissait presque de plus en plus que l'Angleterre inclinait à se servir de ma médiation.
Pour ce qui est du mémoire qu'un des fermiers généraux du roi de France m'a fait parvenir par vous, je vois par là qu'on se forme en France une idée trop avantageuse de notre marine.1 Nos marchand n'ont pas les reins assez forts pour établir des commerces de cette espèce dont traite ledit mémoire, et il n'a pas été fait jusqu'à présent dans mes États de pareils établissements, n'ayant pas été permis jusqu'ici que des maisons de commerce y aient été établies par d'autres que par ceux qui y sont établis eux-mêmes.
Federic.
Nach dem Concept.
3048. AU MINISTRE D'ÉTAT BARON DE MARDEFELD A BERLIN.
Mardefeld berichtet, Berlin 6. Mai: „Votre Majesté nous ayant fait ordonner par le conseiller privé Eichel de faire parvenir sans perte de temps au chambellan d'Ammon les instructions et les autorisations dont il pourra avoir besoin pour | [Potsdam, 7 mai 1748]. |
1 Die Denkschrift ersucht für eine Anzahl Kaufleute, welche die nöthigen Fonds verfügbar hätten, um die Erlaubniss zur Gründung einer Handels-, und Schifffahrtsgesellschaft in Embden, der alsdann die französischen königlichen Generalpächter die bisher durch holländische Schiffe vermittelte Lieferung des Salzbedarfes für die französischen Provinces des grandes gabelles contractlich übertragen würden.