3080. AU CHEVALIER LEGGE, ENVOYÉ DE LA GRANDE-BRETAGNE, A BERLIN.
Potsdam, 22 mai 1748.
Monsieur. J'ai vu par votre lettre du 20 de ce mois ce que vous venez de m'y mander par ordre du Roi votre maître, et rien n'aurait pu m'arriver d'aussi agréable que la communication des articles préliminaires de paix, conclus en dernier lieu à Aix-la-Chapelle.
Soyez persuadé, je vous en prie, que je vous sais un gré infini de la vivacité des sentiments par lesquels vous me témoignez votre attention à cette occasion où je puis me convaincre que Sa Majesté Britannique est fermement intentionnée d'accomplir les engagements qu'elle a avec moi. Je m'en acquitterai aussi de mon côté envers le Roi votre maître avec toute la fidélité et exactitude que je lui dois, et je ferai tout ce qui dépendra de moi pour resserrer de plus en plus les liens d'une parfaite harmonie et d'une étroite intelligence avec la Grande-Bretagne.
Au reste, vous prouvez compter pour votre personnel sur mon invariable estime, que je serais charmé que vous me donnassiez occasion à vous faire plaisir, et que je ne cesserai d'être etc.
Federic.
Nach dem Concept.