3186. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A HANOVRE.
Potsdam, 3 août 1748.
J'ai vu par votre dépêche du 28 de juillet dernier tout ce que le sieur Legge est venu vous dire pour me persuader de garantir la Sanction Pragmatique. Vous savez mon intention et ma façon de penser à cet égard; ainsi il vous sera fort facile de juger par vous-même quel sera le sens de la réponse que je pourrai faire au sieur Legge, quand à son retour ici il viendra à me parler sur cette matière. Je me propose entre autres de lui dire aussi présentement que les Autrichiens ne s'étaient point encore acquittés de leurs engagements en me procurant la garantie de l'Empire qui m'avait été stipulée par le traité de paix de Dresde. Je suis charmé, au reste, que vous envisagiez et déchiffriez, de manière que vous le faites, les affaires qui se traitent là où vous êtes, pour m'en donner ensuite une entière connaissance, puisque, à dire le vrai, il m'aurait été difficile de me les représenter par moi-même, ainsi que je sais maintenant par vous qu'elles sont effectivement.
Federic.
Nach dem Concept.