3250. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A HANOVRE.
Schweidnitz, 15 septembre 1748.
Ce que vous me mandez, dans votre dépêche du 8 de ce mois, des difficultés que suscitait la cour de Vienne pour retarder la conclusion de la paix, m'a été confirmé également par les rapports que j'en ai reçus d'autre part. Mon ministre à la cour de Vienne, le comte de Podewils, qui actuellement se trouve ici auprès de moi, m'a dit qu'on était fort mécontent à Vienne des Anglais, au point même qu'on y parlait d'eux tout publiquement d'une manière des plus indécentes. H se pourrait peut-être que ces sortes de bisbilles occasionnassent pied à pied une mésintelligence entre la susdite cour et celle de Londres.
Federic.
Nach dem Concept.