3893. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.
Potsdam, 27 septembre 1749.
Je suis fort satisfait de tout le détail intéressant que vous me rapportez par votre dépêche du 20 de ce mois, qui a été fidèlement délivrée ici par votre domestique. Il n'y a aucune apparence qu'homme au monde tant soit peu raisonnable voulût se laisser éblouir sur les prétendus bons arrangements de la cour où vous êtes, pour se persuader que ces arrangements peuvent être suffisants pour rétablir le crédit de la Steuer. Aussi continuerez-vous daller toujours votre train, pour tacher d'obtenir au possible l'acquittement des prétentions que mes sujets ont à la charge de ladite Steuer, et comme, au reste, on ménage si peu la Saxe, par l'augmentation et l'exhaussement des taxes, afin de procurer de l'argent à la cour de Dresde et pour soutenir le crédit de la Steuer, vous ferez bien d'être très attentif à savoir et à me marquer de temps à autre si les fabriques et manufactures du pays ne pâtissent Par les impôts dont elles sont surchargées, et si elles n'en vont en décadence.
Federic.
Nach dem Concept.
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