4029. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LONDRES.
Berlin, 22 décembre 1749.
J'ai reçu votre dépêche du 9 de ce mois et vous ne devez pas penser que les Russes désarmeront; plutôt tâcheront-ils, tant à l'heure qu'il est que pendant l'année prochaine, d'inquiéter continuellement les Suédois, quoique d'ailleurs je veuille bien croire qu'il y emploieront plus d'ostentations que de réalités.
Pour ce qui est des dettes de Silésie, je me réfère à ma précédente dépêche de quelle manière j'ai résolu de les acquitter. Quand, au reste, je verrai que vous ne serez plus à même, là où vous êtes, d'y faire quelque chose avec succès, je suis décidé de vous en rappeler et de n'y laisser qu'un secrétaire d'ambassade à votre place, de façon que, si les<198> Anglais ont à nous faire des 'propositions de leur part relativement aux dettes de Silésie, ils voudront bien s'arranger de sorte à nous les faire parvenir eux-mêmes ici.
Federic.
Nach dem Concept.