4122. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Potsdam, 14 février 1750.
Votre rapport du 3 de ce mois m'est bien parvenu. Il n'y a aucun doute que, vu les circonstances où se trouve la Suède vis-à-vis de la Russie, on ne dut être fondé à compter le plus sur les dispositions favorables où sont actuellement la Porte Ottomane et le Danemark, de sorte que si, ces considérations nonobstant, la Russie pouvait encore en vouloir venir à une guerre contre la Suède, il faudrait, en ce cas-là, l'attribuer et s'en remettre uniquement à la volonté absolue de la Providence divine, sans quoi il paraît presqu'impossible qu'il puisse s'allumer une guerre dans le Nord.
Federic.
Nach dem Concept.