4167. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BERLIN.
Potsdam, 6 mars 1750.
Monsieur le Marquis de Valory. Un avis secret que je viens de recevoir heureusement d'Hanovre, ne me laissant plus aucun doute que ce soit là où notre mystère a été trahi281-2 et qu'on en a informé la cour de Vienne, j'ai bien voulu vous en faire part, en vous priant toujours de m'en garder le plus religieux secret.
Mais comme il apparaît par là qu'il faut que la cour d'Hanovre ait trouvé moyen de développer le secret du chiffre dont vous vous êtes<282> servi jusqu'à présent, je laisse à votre considération s'il ne convient pas que vous avertissiez M. de Puyzieulx de la nécessité souveraine qu'il y a de remettre un nouveau chiffre à votre successeur, M. de Tyrconnell. Il me semble d'ailleurs que la prudence exige qu'on change de chiffre avec lui de six en six mois, afin d'éviter par là toutes sortes d'inconvénients qui sans cela sauraient arriver. Et sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach dem Concept.
281-2 Vergl. S. 280.