4314. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.
Chambrier berichtet, Paris 4. Mai, über eine ihm und dem schwedischen Ge- sandten Scheffer durch den Grafen Saint- Severin gemachte officielle Mittheilung des Inhalts: „Que le marquis de Mire- poix avait proposé de lui-même au duc de Newcastle, et sans y être autorisé par la France, que l'Angleterre se chargeât de proposer à la Russie qu'il serait donné par le roi de Suède et par le Prince- Successeur une déclaration par laquelle ils promettraient que la Suède n'attaquerait point la Russie, et des assurances qu'il ne sera donné aucune atteinte illégale contre la forme présente du gouvernement en Suède. Que cette déclaration serait garantie par les alliés de la Suède, et que la Russie donnerait aussi de son côté une déclaration qu'elle n'attaquera point la Suède ni ne ferait rien qui troublât l'ordre de succession qui y est établi, et que cette déclaration serait garantie par les alliés de la Russie. Que le marquis de Mirepoix écrivait que le duc de Newcastle avait goûté l'ouverture qu'il lui avait faite, et que, si la France l'approuvait, elle serait envoyée à Pétersbourg, pour que le ministre d'Angleterre la proposât au mi- nistère de Russie. Le comte de Saint- Severin m'ajouta que le marquis de Puy- zieulx avait répondu au marquis de Mirepoix que la cour d'ici ne pouvait approuver ni désapprouver son idée, mais que, comme le ministère anglais l'avait regardée comme un expédient qui pourrait convenir à la Russie, la France la communiquerait à la Suède et à ses alliés.“ 377-2 | Potsdam, 16 mai 1750. Vous pourrez dire à M. de Saint-Séverin en réponse à ce qu'il vous a donné à connaître dans l'entretien que, selon votre rapport du 4 de ce mois, il a eu avec vous, que, comme j'étais fermement intentionné de contribuer à tout ce qui pourra servir à la conservation de la tranquillité du Nord, j'agréerais très volontiers tout expédient que la France et le Danemark trouveraient convenable pour conduire à ce but-là, mais qu'il me paraissait cependant nécessaire qu'on pressentît préalablement les sentiments de la Suède là-dessus, pour savoir ce qu'elle en pense; qu'au surplus j'étais du sentiment que s'il ne nous coûtait qu'un coup de plume pour apaiser les brouilleries dans le Nord et pour rétablir la tranquillité, nous sortirions à bien bon marché de cette affaire. Federic. |
Nach dem Concept
<378>377-2 Vergl. S. 307. 348.