4377. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Potsdam, 2. Juli 1750.
Da Se. Königl. Majestät allergnädigst wollen, dass Ew. Excellenz den Grafen von Tyrconnell die von dem Grossvezir an den russischen Minister zu Constantinopel geschehene Declarationes, wovon der Herr Graf von Podewils zu Wien Copeien eingesandt,1 lesen lassen möchten, so habe solches auf allerhöchsten Befehl hierdurch vermelden sollen.
Eichel.
Nach der Ausfertigung.
4378. AU CONSEILLER PRIVÉ DE CAGNONY A MADRID.
Cagnony berichtet, Aranjuez 8. Juni, über eine längere Unterredung mit dem Minister Carvajal, dem er u. A. gesagt habe: „Que si la cour d'Espagne avait envoyé un ministre à Berlin pour choses semblables,2 il aurait su, au bout de quelques semaines, à quoi s'en tenir... Il me répondit d'un air un peu embarrassé qu'il n'avait différé que pour mieux s'instruire de l'importance de ma commission et pour savoir si elle méritait qu'on prît des engagements là-dessus; qu'au reste il m'avouait aussi qu'il avait été surpris de voir qu'on recherchait à présent une puissance avec laquelle on avait refusé d'entrer en liaison et de laquelle on avait témoigné faire peu de cas, quelques années auparavant.3 Je lui dis que je n'étais pas informé de ce qui s'était passé làdessus... qu'au surplus dans l'affaire en | Potsdam, 3 juillet 1750. J'ai vu par votre dépêche du 8 de juin dernier ce que vous m'y mandez relativement à l'entretien dont il y est question que vous avez eu avec M. de Carvajal. Comme ce ministre s'y est réservé de vous donner, avant qu'il soit longtemps, une réponse positive sur ce qui en a fait le sujet, il faudra voir sur quel pied il s'expliquera, mon intention étant que, quand vous aurez reçu cette réponse, vous me marquiez alors en même temps votre sentiment comment, selon vous, il faudra pro- |
1 „Traduction de l'écrit donné au résident de Russie par la Sublime Porte dans une audience du Grand-Visir; traduction littérale du précis du discours que le Grand-Visir a tenu au résident de Russie le 14/25 mai 1750.“ Graf Otto Podewils hatte beide Schriftstücke von dem schwedischen Gesandten Grafen Barck in Wien erhalten, dem sie durch den schwedischen Residenten von Celsing aus Constantinopel zugegangen waren.
2 Vergl. Bd. VII, 86.
3 Vergl. Bd. I, 391. 411. 418; Bd. II, 6. 60. 183.