als die Arrangements zu machen, damit wenn sächsische Unterthanen aus hiesigen Landen etwas zu fordern hätten, solche von denen hiesigen nicht anders als mit sächsischen Steuerscheinen befriediget und denen ersteren statt baaren Geldes in Zahlung vor voll gegeben werden müssten; nicht weniger, dass wann Erbschaften aus hiesigen Landen nach Sachsen fielen, sodann solche allhier beschlagen und der Betrag davon an denen hiesigen Inhabern sächsischer Steuerscheine ausgezahlet, auch letztere dagegen alsdenn nach Sachsen geschicket werden müssten. Welches alles der p. von Maltzahn dem Grafen Hennicken begreifend und zugleich vorstellig machen sollte, was vor ohnendliche Confusiones und ein gänzliches Bouleversement von allem nachbarlichen Handel und Verkehr zwischen beiderseitigen Landen entstehen müsste, wenn man sächsischerseits eine Separation derer Steuerschulden einseitig unternehmen und nicht wie hiesigerseits allemal geschehen und noch geschiehet, de bonne foi bezahlen wollte. Im übrigen wäre es auch nöthig, dass der Baron Chambrier baldigst von solchen Umständen deutlichst informiret werde, auf dass derselbe im Stande sei, über alles wohl zu antworten, wenn ihn das französische Ministère darüber sprechen oder aber die Sachsen solchem deshalb unrichtige Begriffe beizubringen intendiren sollten. Eichel. |
Nach der Ausfertigung.
4592. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.
[Berlin, 28 octobre 1750].
Monsieur. Je vous dois réponse sur la conversation que nous avons eue ce midi. Il s'agissait de l'élection d'un roi des Romains. Ce n'est pas d'aujourd'hui que j'ai fait mes réflexions sur cet évènement; il y a quelques mois que je fus instruit des desseins du roi d'Angleterre et de là reine de Hongrie pour procurer cette dignité à l'archiduc Joseph. Je fis sonder alors la cour de Versailles,1 pour savoir de quel œil elle pourrait regarder cette élection; mais il me parut alors, par des rapports que je reçus, que l'on regardait ce projet ou comme trop éloigné ou comme peu important. C'était cependant alors le temps de l'empêcher. Le roi d'Angleterre et la cour de Vienne n'avaient pris aucunes mesures : à présent, tout est changé; le roi d'Angleterre a ouvert à Hanovre sa bourse, et tous les Électeurs y ont vendu leurs suffrages. Il ne reste que l'Électeur palatin et moi, en qualité d'électeur, qui nous soyons préservés de la corruption générale. La question est de savoir ce que nous pourrons faire, et ce qu'il nous convient de faire dans la situation présente des affaires.
Je vois trois partis à prendre, savoir, à consentir simplement à l'élection de l'Archiduc, à tourner Cette élection à notre avantagé, en
1 Vergl. S. 84. 122.