<15> exactitude. Au surplus, vous devez toujours aller votre droit chemin, sans hausser et sans baisser de ton.
Federic.
Nach dem Concept.
4402. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION FRÉDÉRIC DE VOSS A COPENHAGUE.
Potsdam, 14 juillet 1750.
Votre dépêche du 7 de ce mois m'a été bien rendue. Pour ce qui regarde le contenu de celle que vous m'avez faite immédiatement, je trouve très bien pensé tout ce que M. Lemaire vous a dit relativement aux dispositions de la cour de Danemark, et je crois ne pas me tromper, quand je soupçonne que les insinuations du sieur de Korff par rapport au dessein d'un changement du gouvernement présent, faussement imputé à la Suède, n'aient pas laissé de causer quelques inquiétudes à la cour de Danemark.1 Quant au plan que M. Lemaire désire qu'il soit concerté entre la France et moi, pour le mettre en exécution au cas que la Russie voudrait se porter à quelque démarche offensive et que la cour de Suède réclamât l'assistance de ses alliés, je veux bien vous dire pour votre direction, que je suis persuadé que la France, prenant tant à cœur la tranquillité du Nord et la conservation de la Suède, y aura pensé et qu'elle en informera le Danemark par M. Lemaire, dès que les circonstances le demanderont.
Federic.
Nach dem Concept.
4403. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.
Potsdam, 14 juillet 1750.
J'accuse la dépêche que vous m'avez faite à la date du 3 de ce mois. J'ai été bien édifié de la résolution qu'on vient de prendre là où vous êtes, de faire passer un renfort des troupes en Finlande, chose que vous savez que j'ai souhaitée depuis assez de temps2 et que je crois être le moyen le plus sûr pour être au moins couvert contre le premier choc et pour n'être plus tant exposé là à toute insulte, comme l'on a été jusqu' ici. Au surplus, vous pouvez compter que je ménagerai fidèlement le secret sur tout ceci.
Federic.
Nach dem Concept.
4404. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A COMPIÈGNE.
Postdam, 14 juillet 1750.
Je suis content des informations que vous m'avez données par votre dépêche du 2 de ce mois au sujet des émeutes populaires qu'il y a eu
1 Vergl. S. 8.
2 Vergl. Bd. VII, 47.