<179> faire là-dessus ce qui est conforme à ses convenances et de me croire avoir tant d'égards que, quand même il prendrait le parti de donner ses troupes contre des subsides à la disposition de quelques autres puissances, je ne m'en trouverais absolument point choqué; la seule condition que je souhaiterais d'obtenir alors de lui, serait, que comme il a trouvé bon de faire la condition, si notre traité était venu à sa maturité, que ses troupes ne fussent pas employées ni contre l'Empereur, ni contre aucun des Princes de l'Empire, il stipulât la même chose à mon égard, savoir que la puissance qui les engagera contre des subsides, ne saurait aucunement s'en servir contre moi et mes États.
J'attendrai la réponse précise et finale que M. le Duc vous fera, et vous assure en attendant des sentiments avec lesquels je suis, Monsieur mon Cousin, votre bon et très affectionné cousin
Federic.
Nach dem Concept.
4662. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Podewils berichtet, Berlin 2. December: „Le sieur de Gross est parti ce matin, prenant avec lui sa Dulcinée et une couple de domestiques, tout le reste, y compris son cuisinier, l'ayant quitté, pas un n'a voulu le suivre en Russie. Le chevalier de Williams et le sieur Weingarten, secrétaire d'ambassade de la cour de Vienne, l'ont accompagné jusqu'à Malchow. Hier il a été prendre congé de tous les ministres étrangers qui sont ici, et le sieur de Wulfwenstjerna m'a dit qu'il avait demandé avec beaucoup d'empressement à sa maison à lui faire sa visite de congé, et, le dernier ne se trouvant pas au logis, il a fait descendre son valet de chambre pour lui bien recommander de dire à son maître qu'il était au désespoir de n'avoir pas pu prendre congé de lui. M. de Wulfwenstjerna prend cette politesse inattendue du ministre russien pour un très mauvais augure de sa future destination, et craint beaucoup que cela n'annonce son envoi futur en Suède.1 Milord Tyrconnell a eu également sa visite, et il lui a dit qu'il était appelé à sa cour, pour faire une distinction au mot de rappeler. J'ai cru devoir informer Votre Majesté de ces anecdotes, quoiqu'elles ne consistent qu'en des minuties.“ | Potsdam, [3. December 1750]. Ist ganz gut; er kann seinen Weg nur fortsetzen. Das Abschiednehmen von Wulfwenstjerna ist nur Spiegelfechten und so eingerichtet gewesen, ihn nicht zu Hause zu finden. |
Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.
1 Vergl. S. 132.