<204> se fasse d'une façon qui ne cause aucun éclat, ni ne fasse soupçonner notre secret.
Je suis avec estime, Monsieur mon Cousin, votre bon et très affectionné cousin
Federic.
Nach dem Concept.
4702. AU DUC RÉGNANT DE WÜRTEMBERG A BAIREUTH.
Berlin, 28 décembre 1750.
Monsieur mon Cousin. Je reconnais parfaitement comme je dois l'attention et la confiance que Votre Altesse Sérénissime a bien voulu me marquer par Sa lettre du 24 de ce mois que je viens de recevoir.
Pour Lui en témoigner ma reconnaissance, et par la part sincère que je prends à tout ce qui regarde Ses intérêts, je dois Lui dire qu'un traité tel que la France le propose à Votre Altesse Sérénissime, ne saurait que Lui être infiniment avantageux à tous égards, parceque la France sera obligée par là de concourir à tout ce qui pourra être de la gloire et des intérêts de Sa maison.
D'ailleurs Votre Altesse Sérénissime Se verra toujours assurée que, dans le cas que des troubles s'élevassent en Allemagne, Ses États n'en sauraient être malheureusement enveloppés, mais qu'ils jouiront plutôt des avantages d'une neutralité parfaite.
Au surplus, j'ai tout lieu d'être persuadé qu'il y a bien d'autres Princes de l'Empire encore qui souhaiteraient de prendre des liaisons pareilles, pour en retirer des avantages également réels et solides. Ce sont les sentiments que j'ai bien voulu vous marquer avec toute la sincérité imaginable, étant etc.
Federic.
Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.
4703. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.
Berlin, 29 décembre 1750.
J'ai bien reçu votre rapport du 19 de ce mois. S'il venait à arriver que le comte d'Ulfeld acceptât la place vacante de président du Conseil Aulique, et que le comte de Kaunitz ou quelque [autre] succédât à la sienne, j'attends que vous, ou à votre lieu le conseiller privé de Klinggraeffen, étudiez attentivement le caractère avec le fort et le faible de celui qui succédera au comte d'Ulfeld, tel qui le puisse être, afin que vous sachiez m'en faire un portrait tout-à-fait exact et détaillé.
Au reste, j'ai été vivement touché du triste état de santé où l'Impératrice douairière s'est trouvée au départ de votre dépêche. Il me serait bien consolant d'avoir de meilleures nouvelles à son sujet, par la