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4724. AU DUC RÉGNANT DE WÜRTEMBERG A BAIREUTH.

Berlin, 12 janvier 1751.

Monsieur mon Cousin. Ma sensibilité a été extrême de voir que Votre Altesse a bien voulu entrer dans mes vues et déférer avec tant de complaisance à mes conseils.1 J'en suis véritablement pénétré et puis vous assurer que je me ferai à jamais un devoir de contribuer de tout mon pouvoir à tout ce qui pourra augmenter la gloire de Votre Altesse et le bonheur de Ses États, et que je serai toujours avec une considération et une amitié inaltérable etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


4725. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Berlin, 13 janvier 1751.

Vos dépêches du 2 et du 5 de ce mois m'ont été bien rendues. Comme vous m'assurez que pour le présent la Saxe ne doit à l'Hanovre, exclusivement du nouvel emprunt, que la somme de deux millions quatre cent milles écus,2 je veux bien m'y fier. Je ne comprends cependant pas comment la cour de Dresde sache penser à rétablir les quatre régiments de miliciens qui n'existent presque plus. La somme qu'elle aura à payer à mes créanciers de la Steuer a un million jusqu'à douze cent mille écus, selon la liste qu'on vous en communiquera, ainsi qu'il ne restera du nouvel emprunt qu'à peu près quatre à six cent mille écus, qu'apparement les sommes que le premier ministre doit encore pour ses terres acquises en Pologne, absorberont. D'ailleurs les subsides que la France lui a payées jusqu'ici, cesseront, et supposé que les Puissances maritimes s'engagent de les remplacer, elles ne payeront rien au delà de ce que la France avait payé en subsides. Ainsi que, tout pris et compté, je ne vois aucun fond dont la cour de Dresde pourrait se servir pour l'augmentation des troupes.

Réfléchissez sur tout ceci et mandez-moi vos sentiments là-dessus et tout ce qui parviendra à votre connaissance à cet égard.

Federic.

Nach dem Concept.


4726. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A COPENHAGUE.

Berlin, 13 janvier 1751.

La dépêche que vous m'avez faite du 2 de ce mois, m'est bien parvenue. J'y ai appris avec satisfaction que la cour où vous êtes commence de modérer ses transports au sujet de l'affaire de Knyphausen



1 Vergl. S. 204.

2 Vergl. S. 203.