<281> et que vous devinez bien le véritable but que la cour où vous êtes s'est formé là-dessus.

J'en tire la conséquence que je n'ai nul sujet d'être inquiet des autres campements qu'on pense de former en Bohême, par la raison qu'il faudrait que la tête tournât à ces gens, s'ils voulaient embrasser de grandes entreprises et penser à faire la guerre dans le temps qu'ils travaillaient à mettre en exécution un plan en Hongrie qui ne saura que rencontrer beaucoup de difficultés et rendre mécontente toute cette nation. Ce qui cependant ne doit point vous empêcher d'avoir l'œil à tout.

Pour ce qui regarde l'affaire de la vente de mes domaines en Hollande, je me rapporte à ma précédente,1 et il me paraît convenir d'entendre les propositions qu'on nous fera, avant que nous fassions de nouvelles.

Federic.

Nach dem Concept.


4811. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Maltzahn berichtet, Dresden 20. Februar, über einen Versuch, dem Grafen Hennicke die Aufträge des Königs in Betreff der sächsischen Steuerscheine2 auszurichten. „Je le trouvai comme à l'ordinaire à la chambre, assisté du comte de Loss... Il me répondit tout haut qu'il ne pouvait rien me dire là-dessus, et, le comte de Loss se mêlant de la conversation, ils me firent entendre que le grand point était d'abolir la prérogative des Prussiens ; qu'on y insistait absolument de la part de cette cour-ci... qu'on en écrirait au ministère de Votre Majesté, qu'il ne pouvait s'expliquer en rien làdessus avec moi, cette matière étant de trop grande conséquence, et que d'ailleurs je n'étais légitimé pour cette négociation. Frappé d'un pareil propos, je lui répondis simplement qu'étant ministre de Votre Majesté, j'avais ignoré jusqu'ici d'avoir besoin d'autres lettres de créance; que cependant ne voulant point le gêner ni pouvant l'obliger de traiter avec moi, j'en ferais mon rapport à Votre Majesté.“

Potsdam, 23. Februar 1751.

Ew. Excellenz wird vermuthlich bereits das Duplicat der heute allhier eingelaufenen Relation des Herrn von Maltzahn zu Dresden vom 20. dieses wegen der gegen ihn von dem Herrn Grafen Hennicke geschehenen sehr befremdlichen Aeusserungen zugekommen sein. Des Königs Majestät haben mir darauf befohlen, an Ew. Excellenz zu vermelden, wie Dieselbe nicht nur gedachten Herrn von Maltzahn deshalb dahin instruirai möchten, dass er den Herrn Grafen von Brühl von solchem Vorfall in ganz énergiquen Terminis sprechen und demselben reine heraussagen sollte, wie der dresdensche Friedenstractat nicht vergeblich geschlossen wäre, und dass Se. Königl. Majestät hofften, man würde dortiger Seits solchen littéralement wegen der Steuerschulden erfüllen, zumalen des Königs Majestät hierunter nichts verlangete, als was ohnedem recht und billig wäre, sonsten Sie



1 Vergl. S. 276.

2 Vergl. S. 259. 268.