là-dessus et lui fasse voir clairement l'état de sa recette et de sa dépense, pour qu'on y observe une meilleure économie, sans déroger à la magnificence. Serait-il possible que tous ceux qui approchent ce Prince, se soient donné le mot de laisser entièrement dépérir les finances, en même temps que le peuple se voit opprimé par le poids des impôts? Federic. |
Nach dem Concept.
4815. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A POTSDAM.
Potsdam, 27 février 1751.
Monsieur mon Cousin. J'ai reçu avec toute la satisfaction possible les pièces originales que M. le Duc, votre frère, vous a bien voulu adresser au sujet de mon traité de subsides conclu avec lui, et que vous m'avez envoyées à la suite de votre lettre du 26 de ce mois. Je les adresse toutes à mon ministre du cabinet, le comte Podewils, afin qu'il ait soin de régler ce qui reste à faire, et qu'il s'arrange avec milord Tyrconnell touchant l'échange de ces différents actes, pour finir entièrement l'affaire, sans qu'il en sache transpirer la moindre chose.
Comme il reste d'ailleurs que Votre Altesse signe de nouveau les articles séparés du traité qu'on a été obligé de recopier pour y ajouter quelque période à la fin de l'article 3,1 je joins l'exemplaire de ces articles recopiés, afin qu'il Lui plaise d'y mettre Son seing avec Son cachet d'armes et de me les renvoyer incontinent après, pour que je puisse alors ajouter ma ratification pour être échangée contre l'exemplaire de première édition. Je suis avec des sentiments d'estime etc.
Federic.
Nach dem Concept.
4816. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.
Potsdam, 28 février 1751.
Le marchand Gotzkowsky m'a fidèlement remis la lettre que vous lui avez confiée, avec toutes les pièces qui y étaient jointes. Je suis très sensible à l'attention que vous m'avez témoignée par là, et je vous sais bon gré des éclaircissements que votre lettre me donne relativement au détail de l'état de l'armée saxonne;2 ils m'ont été instructifs. J'ai trouvé l'état fort exact et vos remarques justes et parfaitement conformes à ce que j'avais appris ailleurs de la véritable situation où se trouve actuellement l'armée saxonne. Ma satisfaction aurait été entière, si l'on avait ajouté à ce dit état la dislocation en détail des compagnies de chaque régiment, surtout de ceux de la cavalerie; cependant comme vous me la faites espérer encore, vous devez compter que je la recevrai de vous comme un nouveau témoignage de votre attention pour
1 Vergl. S. 261 Anm.
2 Vergl. S. 275.