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Au reste, pour ce qui regarde ses arrangements militaires, je crois de ne pas devoir m'en embarrasser beaucoup, aussi longtemps qu'elle se trouve destituée des fonds en argent pour fournir aux frais d'une guerre.

Federic.

Nach dem Concept.


4836. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 13 mars 1751.

Votre dépêche du 1er de ce mois m'a été fidèlement rendue. Je suis bien fâché du préjudice que le mauvais état des finances du roi de France fait à ses affaires, je crains même que le mal n'aille en augmentant, après que M. le contrôleur général a été obligé de plier en quelque façon devant le clergé.1 Avec tout cela, il me semble que l'État ne saurait s'en appauvrir, parceque, quelque dépense exorbitante que le Roi fasse, au moins l'argent n'en sort pas hors du royaume et ne fait par conséquence que de passer de main en main en France, de manière que l'un en gagne, pendant que l'autre en souffre.

Federic.

Nach dem Concept.


4837. AU CHAMBELLAN D'AMMON A PARIS.

Potsdam, 13 mars 1751.

Votre rapport du 28 du mois de février dernier m'est bien parvenu, et j'attends à présent que vous me marquiez le succès que rencontrera la commission dont vous êtes chargé.2

Au reste, j'ai très bien compris ce que vous avez entendu dire par votre mémoire à présenter aux Puissances maritimes; je n'ai cependant pas pu goûter l'idée que vous vous étiez formée à ce sujet,3 puisque même toute notification, tant simple qu'elle aurait pu être, n'aurait guère évité d'être prise desdites puissances pour une recherche de leur consentement, de manière qu'il vaudra toujours beaucoup mieux de se tenir clos et boutonné là-dessus à leur égard et de faire sans aucun bruit ce qu'on trouvera à propos.

Federic.

Nach dem Concept.


4838. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A COPENHAGUE.

Potsdam, 13 mars 1751.

Votre rapport du 2 de ce mois m'a été heureusement rendu. J'ai trouvé tout-à-fait judicieuses les considérations que vous faites sur les



1 Vergl. S. 292 Anm. 1.

2 Vergl. S. 87.

3 Vergl. S. 264 Anm. 3.