<418> que je les ai reçues. Il m'est venu donc dans l'esprit que les dépêches que le susdit courrier porte à Pétersbourg, pourraient bien rouler sur le même objet, et qu'apparemment la cour de Londres voudra mener celle de Pétersbourg à ce qu'elle fît, à l'occasion du nouveau plan de l'Angleterre pour faire constater l'élection, quelque déclaration forte et même quelque nouvelle ostentation, afin d'imposer par là à ceux qui voudraient s'opposer à l'élection.
Si telle est effectivement l'intention du roi d'Angleterre, je pense qu'il saurait bien se blouser là-dessus, parceque ceux qui de bon droit voudront s'opposer à l'élection, ne voudraient pas [moins] poursuivre leur chemin, sans s'arrêter aux déclarations que la Russie saurait faire, et qu'en conséquence la cour de Londres pourrait bien saigner du nez relativement à son dessein. Voilà, Milord, comment je pense sur cet objet ; je vous prie d'y vouloir réfléchir un peu et me marquer après de quelle façon vous sentez là-dessus. Sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris.
5033. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.
Podewils überreicht, Berlin 29. Juli, ein an ihn gerichtetes Schreiben des churpfalzischen Ministers von Wachtendonck, [Schwetzingen 20. Juli]. „Le projet d'une déclaration dont ce ministre parle, et qui regarde une espèce d'engagement entre Votre Majesté, l'électeur de Cologne et le Palatin, dans lequel on tâcherait de faire entrer avec le temps l'électeur de Bavière, ne nous a été point communiqué encore par le baron d'Asseburg de la cour de Bonn, ainsi qu'on lui a proposé il y a plusieurs semaines de le faire ici.“ | Potsdam, 30. Juli 1751. Wegen des von Ew. Excellenz hierbei befindlichen Berichtes haben Se. Königl. Majestät mündlich zur allergnädigsten Resolution ertheilet: Wie Sie glaubten, dass es sehr nöthig sein werde, dass Ew. Excellenz an den churkölnischen Minister von Asseburg schrieben, um von demselben gewiss zu wissen, ob der Churfürst von Köln auf den quästionirten Projet der Declaration entrirete und mit solchem d'accord wäre. Eichel. |
Nach der Ausfertigung,
5034. AU CHAMBELLAN D'AMMON A COMPIÈGNE.
Potsdam, 31 juillet 1751.
Votre rapport du 18 de ce mois m'est bien parvenu. Comme il ne m'offre aucun objet qui demandât de nouvelles instructions, il ne me reste qu'à vous dire que mon ordre d'arrêter avec le sieur Trudaine un projet de convention de commerce et de tarif vous doit tranquilliser contre toutes les appréhensions que vous vous formez, et comme