<423>gères ce que j'ai trouvé nécessaire qu'il parvînt à votre connaissance touchant le ministre de Saxe, comte de Flemming, et les négociations dont il est chargé, il ne me reste qu'à vous dire que vous deviez prêter toute votre attention sur cette négociation, pour savoir au juste de quelle manière elle finira, et je suis persuadé que même la satisfaction que ce dit comte marquera par ses dehors, quand le traité sera constaté, vous servira d'indice pour pénétrer si ce traité aura été fait au gré de la cour de Dresde ou non.
Federic.
Nach dem Concept.
5042. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.
Potsdam, 3 août 1751.
Je vous suis bien obligé, Milord, de la communication confidente que vous avez bien voulu me faire de l'extrait joint à votre lettre du 1er de ce mois,1 et que je vous renvoie à la suite de celle-ci avec mille remercîments. Soyez assuré du secret inviolable que je garderai sur tout ce qui en fait l'objet.
Cependant comme il m'est arrivé presqu'en même temps que j'avais la satisfaction de lire votre lettre, une autre de la part du baron d'Asseburg, ministre de Cologne, dont le sujet2 m'a paru trop important pour que je ne dusse d'abord vous en faire communication, bien que dans la dernière confidence, je vous l'adresse ci-close, conjointement avec l'extrait qu'on y allègue, en vous priant de vouloir bien me renvoyer tout après que vous en aurez fait votre usage, et me marquer ce que vous croyez convenable que je réponde audit sieur d'Asseburg conformément aux sentiments et aux intentions de votre cour, desquelles je ne veux m'écarter en aucune manière. Te prie Dieu, sur cela etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris.
5043. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.
Potsdam, 4 août 1751.
Milord. Dès que votre lettre du dernier du mois passé, touchant le lord maréchal d'Écosse, me fut arrivée, j'ai songé mûrement à toutes les considérations à faire relativement à sa nomination au poste de mon ministre auprès de la cour de France. Mais après toute réflexion faite, il m'a paru que je ne saurais trouver aucun sujet plus agréable à votre cour que lui, ni plus propre pour cultiver la bonne harmonie et l'étroite intelligence qui règne entre elle et moi.
1 Undatirter Auszug aus einer Depesche des Marquis Puyzieulx.
2 Vergl. S. 425 Anm.