dans Sa dépêche du 201 relativement à cette matière et l'exemple du sieur Wall,2 qui est réellement né en Irlande, quoiqu'on assure qu'il soit né en France, ainsi que je l'ai cru moi-même jusqu'à présent, j'ai eu l'honneur d'être présenté au roi de France pendant que je me trouvais au service de l'Espagne et que je portais même l'ordre dont le roi Jacques m'rvait revêtu; j'ai été présenté ensuite aussi bien à Vienne qu'à la cour de la Czarine, sans que l'Angleterre en ait porté la moindre plainte ni qu'elle en ait témoigné aucun mécontentement. Il me semble résulter clairement de là que les démarches qu'elle fait aujourd'hui, sont uniquement produites par l'appréhension où elle se trouve que Votre Majesté ne m'ait envoyé ici pour ménager quelque chose qui soit directement opposé aux intérêts de la maison d'Hanovre.“ | que j'ai fait en votre personne. Pour ce qui est cependant des particularités que vous alléguez, je vous prie d'en faire usage envers les ministres de France, quand une occasion convenable s'y offrira; au surplus, l'on me marque de Londres qu'on y revient de la première fougue et que la mauvaise humeur qu'on avait d'abord témoignée sur votre nomination, commençait à se dissiper. Je suis très mal édifié du mauvais comportement du sieur d'Amnion et je lui en marquerai mon indignation. Au reste, je suis bien fâché de vous marquer que milord Tyrconnell est très mal d'un violent vomissement de sang qui l'a pris par l'ouverture d'une des artères pulmoniques, de façon que son état est très équivoque et qu'il y a bien à craindre pour lui. S'il en venait à manquer, je le regretterais infiniment, par ses procédés sages, droits et honnêtes, qui lui ont acquis toute mon estime. En attendant, j'aimerais bien que vous en parliez à M. de Puyzieulx et que vous lui fassiez des instances de ma part, que, s'il arrivait malheureusement que milord Tyrconnell succombât de son mal, ou qu'il fût mis par là hors d'état de continuer chez moi, lui, M. de Puyzieulx, voudrait bien contribuer alors à ce qu'on m'envoyât à la place de milord Tyrconnell un sujet sage et porté à entretenir la bonne harmonie et l'étroite intelligence qui jusqu'ici avait si heureusement régné entre les deux cours, en qui je pourrais mettre ma confiance et qui fût d'une discrétion reconnue, pour qu'on lui sache confier un secret, sans avoir à craindre quelque indiscrétion. Federic. |
Nach dem Concept.
5128. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A LEIPZIG.
Potsdam, 12 octobre 1751.
De la manière que les ministres saxons se prennent relativement aux affaires du crédit et de la Steuer, en conséquence de votre dépêche du 9 et de celles du 1er et du 6 de ce mois, il faut que la tête leur tourne, pour courir si précipitamment à la ruine du pays. Je voudrais
1 Erlass aus dem Ministerium.
2 Vergl. S. 464.